JAPON: LE SOLEIL ROUGE

     Au cœur d'Hokkaido, là où le vent siffle à travers les roseaux et où la brume danse sur l'eau, se niche un trésor caché : le parc national de Kushiro-Shitsugen. Imaginez un océan de verdure, une tapisserie vivante tissée de milliers de nuances. C'est là, dans ce labyrinthe humide, que règnent en maîtres les oiseaux chanteurs, les insectes musiciens et les plantes aux noms imprononçables.

     On raconte que les grues japonaises, ces danseuses élégantes, viennent ici pour célébrer le printemps. Quant au poisson hibou, une créature aussi mystérieuse que son nom, il aurait conservé les secrets des temps glaciaires. Et n'oublions pas l'Iijima Ruriboshiyanma, un fossile vivant qui a vu des dinosaures défiler !

     Chaque année, des centaines de milliers d'aventuriers se pressent pour découvrir ce petit coin de paradis. Certains viennent à la recherche de la sérénité, d'autres pour observer la faune, et d'autres encore pour se perdre dans les légendes locales. Mais attention, les marécages de Kushiro-Shitsugen ne se dévoilent pas au premier venu. Il faut savoir les écouter, les sentir, les comprendre. Alors, prêt à vous aventurer dans ce monde enchanté ?

     Le lac Akan, dans toute sa splendeur aquatique, nous tendait les bras. Mais le ciel, comme un peintre capricieux, a préféré ajouter sa propre touche à ce tableau idyllique. Et quelle touche ! Un déluge de nuances grises qui a transformé notre randonnée en une promenade romantique sous une pluie battante. C’est ainsi que nous avons pris la route pour commencer à découvrir la beauté brute et sauvage de ce parc, un véritable sanctuaire de la nature, même sous les ondées.

     L'observatoire Sarubo trône sur son petit promontoire, tel un phare bravant les éléments. Pour y accéder, il fallait s'aventurer sur un sentier capricieux, un véritable parcours du combattant. Ce jour-là, la pluie, en véritable complice du destin, avait transformé le chemin en patinoire naturelle. Mais comme le dit si bien le proverbe, "la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin".

De l'observatoire on peut voir le lac Toro et le marais Eoruto... par temps clair ce doit être mieux.

     Profitant d'une accalmie, nous sommes ensuite allés voir le point de vue "Hosooka situé à l'est du parc:

     En empruntant le sentier surélevé du Kushiro City Marsh Observatory, c'est un peu comme si l'on glissait sur une feuille de nénuphar géante, au-dessus d'un océan de verdure. Chaque pas est une enjambée dans un monde parallèle dans lequel les roseaux murmurent des secrets et où les oiseaux chantent leurs mélodies.

     Arrivé en haut de la terrasse, le visiteur est récompensé par un spectacle grandiose : la plaine marécageuse s'étale à perte de vue, un tapis vert parsemé de points d'eau scintillants.

Voici la carte de ces trois endroits:

A bientôt!